Les inventions architecturales de Joe Neill
par Florence-Valerie Alonzo
En 2008, Florence-Valerie Alonzo, professeure de lettres et critique d’art réalise un entretien avec Joe Neill pour la revue d’art contemporain en ligne critique.org.
Dessins, lithos et photographies explorent à la galerie Lélia Mordoch les liens entre l’univers imaginaire de l’auteur, Joe Neill, en application sur différents tracés, plans et épures d’architectures de tours et de constructions plus mentales. Entretien.
Florence-Valérie Alonzo : Entendant votre titre j’ai eu envie de le relier à cette découverte de votre fascination pour les araignées…
Joe Neill : C’est une fascination dans les deux sens. Une très grande peur et une fascination en même temps. Avant mon atelier était situé dans un passage, et pendant un certain nombre d’années tous les mois d’automne et au début de l’hiver, il y avait des toiles d’araignée à travers le passage ou sur les buissons. Et j’ai pu témoigner de cette activité de « petit architecte » des araignées qui m’a énormément fasciné. Mais on ne peut les toucher. Un jour, une araignée a construit sa toile à trois quatre mètres du sol. Elle était attachée à trois ou quatre endroits comme d’habitude. J’ai trouvé cela sidérant, à cause de cette connaissance de l’espace ; et le fait que cette toute petite bête puisse se reconnaître dans l’espace, construire quelque chose dans l’espace, avec des appuis qui tenaient la structure. Et bien entendu, c’est la structure même qui est assez étonnante. La forme est régulière, dès qu’il y a un problème ou qu’une partie est cassée, l’animal intervient pour tout reconstruire en très peu de temps. Je suis vraiment impressionné par cette maîtrise de l’espace par un être aussi petit. Je ne sais pas comment dire cela. Les êtres humains ne sont pas capables d’en faire autant. C’est juste cette capacité de voir là où il faut mettre l’appui pour que la toile tissée résiste au vent et qu’elle ne bouge pas trop, et qu’elle attrape le poids. Mais malheureusement, depuis un certain nombre d’années, il n’y a plus d’araignée, il n’y a plus cette activité qui était assez intense, mais ça c’est encore autre chose.
F.V.A. : J’ai beaucoup aimé votre tour. En quelle matière est-elle faite ?
J.N. : Les deux tours sont en bois peint.
F.V.A. : Et cette sculpture m’a fait penser à la tour de Babel, aux villages troglodytes de par sa couleur, et au 11 septembre…
J.N. : Oui, il y a une histoire assez curieuse justement sur le 11 septembre. Et dans le catalogue de l’exposition qui a eu lieu à Gennevilliers en 2002 à la galerie Edouard Manet, il y a des photos de mes deux tours. Pour cette exposition là, j’ai fait deux très grandes tours presque de deux mètres cinquante de haut, et ces deux tours ont été commencées en mai 2001 et un des motif que j’ai utilisé venait du World Trade Center. Les tours étaient divisées en deux, une partie très construite et l’autre moins. Pour la première tour, c’était la partie déconstruite qui était assez importante et pour la partie construite, que j’ai appelé « partie architecturale » j’ai utilisé le motif du World Trade Center ; ce motif venait justement de l’époque où j’ai vécu à New York : c’était toujours à très peu de distance de ces deux tours. J’ai commencé cette pièce au mois d’août, puis la deuxième. Et en septembre… arrive le 11. Ca faisait très « étrange » que je veuille construire deux tours… Si j’ai utilisé ce motif, ce n’est pas que j’ai trouvé quelque chose de fascinant dans l’architecture de ces deux tours, mais parce qu’ il y avait quelque chose de magique. A New York, quand il y avait des nuages très bas… les tours étaient toujours allumées à l’intérieur et donc quand les nuages étaient très très bas, elles remontaient un peu dans les nuages comme Jack et le haricot magique. C’était un peu comme ça parce que Jack montait dans le ciel. On voyait la lumière monter dans le ciel. Mais c’est vrai qu’il y a quelque chose de particuliers lorsqu’on vit à New York, c’est qu’ on s’habitue à regarder en haut. Et toute cette hauteur qui impressionne, rend les personnes plus petites parce que les structures sont tellement grandes et complexes. Tout ce qui se passe à l’intérieur c’est, pour moi, comme des petites villes ; il y a cette d’idée chez un architecte, je ne sais pas s’il est toujours en activité, qui s’appelait Paolo Soleri : il avait pour projet de créer des gratte-ciel en ville où auraient pu vivre 5 000 personnes, 10 000 personnes, un million de personnes et tout aurait été contenu à l’intérieur avec des parcs. Ce n’était pas des structures complètement fermées, elles montaient à des hauteurs différentes mais avec des trous dans les parois pour que l’air circule. J’ai toujours trouvé ça intéressant comme concept. C’était un travail en hauteur. Mais je pense qu’il n’a jamais pu construire aucun de ses projets. Les tours, c’est un peu comme ça : créer un espace à la fois public et privé, dans lequel y a beaucoup d’activités, beaucoup de vie.
F.V.A. : Mais par contre dans votre travail, même si on sent la présence de l’humain, il n’y a pas de représentation de l’homme.
J.N. : Non pour moi s’il y avait une représentation humaine, cela deviendrait comme une esquisse architecturale et ça ce n’est pas ce que je cherche. Parce que toutes ces tours, ces architectures sont vraiment des inventions où j’essaie justement de pousser l’imaginaire pour chercher des solutions différentes : quand les gens regardent ou entrent à l’intérieur ils peuvent faire la même chose. Je cherche à créer la transparence. Avec les dessins, on ne peut tourner autour, mais en même temps il y a un aspect cinétique dans mon travail : lorsqu’on bouge de la droite à la gauche, on voit les choses différemment ; en fait l’idée est d’essayer de représenter l’espace réel en deux dimensions et aussi comme sur cette photo de cette maquette de Toyo Ito que vous m’avez montrée, en travaillant avec la superposition des motifs et des formes différentes, cela crée d’autres formes. Il y a une sorte d’automatisme quelque part, je pensais, aux dessins automatiques des surréalistes. Mes dessins créent le dessin, et cette superposition de traits qui créent autre chose que je ne pourrais même pas imaginer et cette automatisme, je le trouve fascinant.
F.V.A. : Les villes fantômes…
J.N. : Je suis fasciné par l’architecture. Bien que mes dessins ne soient pas des dessins d’architecte. L’architecte ne peut se permettre autant de fantaisie, il faut que cela fonctionne. Même avec les pièces construites en bois. Cette photo avec la transparence, les ruines, le fait que l’on voit la couleur bleue contre la blancheur des murs, pour moi ce sont des choses qui me fascinent et je trouve que ce que je fais c’est le résultat justement d’avoir regardé et enregistré quelque part dans mon imaginaire tout un tas d’aspect de formes dans l’espace notamment d’architecture, mais pas seulement, et ainsi que le type d’espace qui est créé, la sorte d’image qui est créée et l’impression d’échelle… J’essaie de collectionner plutôt un maximum d’informations et je puise dedans quand je suis prêt à créer quelque chose, mais sans penser à un endroit précis. Je n’essaie pas d’imiter quelque chose qui existe. Je crée le monde à ma façon ou recrée le monde à ma façon.
F.V.A. : C’est ça que vous appelez vos « inventions » ?
J.N. : Oui !
F.V.A. : Et si je vous parle d’épure ?
J.N. : Comme dans l’épure, mon dessin essaye de capturer les plans différents d’une construction, mais au lieu de séparer chaque plan, les trois plans sont intégrés dans le même dessin. D’abord je crée la forme globale du dessin et ensuite je divise cette forme pour créer un espace. C’est le dessin qui crée la structure.
F.V.A. : Les plans d’Hector Guimard, blancs sur fond noir… c’est la structure apparente de la nature, on ne cache pas…
J.N. : J’essaie de suivre mon propre chemin, mais en même temps je trouve qu’il y a des choses de bases qui se trouvent dans les œuvres et les activités, les structures de tout un tas de choses différentes. Je trouve que la forme finale est bien différente et que le concept est différent mais ce qui est souvent semblable ce sont les moyens d’arriver à cette forme finale. Et j’ai trouvé cela dans un certain nombre d’anciennes pièces ou en travaillant avec ce que moi j’ai considéré et même sans le savoir, des formes de bases assez simples, j’ai trouvé ça dans les structures de tout un tas d’animaux, de crustacés, de plantes. C’est comme l’atome en fait : certaines formes se répètent partout et ces formes sont des formes très simples et en les mettant ensemble ça fait, ça crée autre chose. C’est pareil avec le dessin. J’adore le dessin d’architecture : les traits sont les mêmes que les miens. A l’époque plus moderne c’est le même stylo. A l’époque de Guimard peut être pas. Mais c’est vrai il y a cette justesse du trait qui parle beaucoup, qui explique beaucoup sur la forme. Bien entendu le dessin est sur une feuille de papier ce n’est pas le structure même. Sur la feuille, il faut que les traits parlent. Le trait doit être juste, il ne faut pas que cela dépasse. Pas de bavure possible, il faut que cela soit comme ça doit exister surtout lorsque l’on travaille à l’encre de Chine.
F.V.A. : Vous faites vos dessins à l’encre de Chine ?
J.N. : Je réalise mes dessins en deux fois, en premier je dessine au crayon, tout est calculé : la technique pour représenter l’espace, c’est une invention. Il n y a pas ni perspective, ni axonométrique qui est la technique des architectes où un dessin est complètement calculé à partir des angles à 90° et 45°. A partir de çà on peut faire tout ce qu’on veut. C’est une technique qui m’a été montrée par un architecte quand j’habitais à New York. Le lendemain, je décidai de faire cela à l’atelier. C’est donc une façon : au lieu d’avoir des lignes de fuite qui existent en perspective, tout est calculé avec les mesures, les proportions pour arriver à quelque chose qui garde les mêmes proportions du haut en bas. Ce que j’ai fait avec mes dessins, c’est un mélange des deux , tout est mesuré, tout est calculé pour arriver à des pourcentages, pour arriver à quelque chose.
F.V.A. : Lorsqu’on est face à vos dessins, l’impression est étrange parce que on se dit c’est de l’architecture et quand on reste en face et qu’on se meut, on perçoit les différentes perspectives, on se rend compte que non, ce n’est pas de l’architecture, c’est autre chose et cet autre chose je n’arrivais pas à le nommer. Vos explications sont très riches, je suis incapable de nommer cet autre chose que j’ai vu. D’ailleurs, est-ce que vous donnez un titre à vos dessins ?
J.N. : Oui, en fait ce sont des séries en fait. Mes dessins sont des sortes d’autoportraits, des « private espaces » des petits portraits, il y a des pièces qui existent dans des boïtes en situation tri dimensionnelle, c’est un espace autour de l’objet, ce sont mes « private places », les grands dessins « les univers », puis je les numérote.
F.V.A. : A propos de la lithographie en couleur…
J.N. : Quelqu’un m’a invité à créer des lithographies. La couleur me fascine aussi, mais avec ces pièces là, je ne vois pas la couleur. Il y a quelques traits de couleurs dans le grand « univers one » si l’on regarde bien mais c’est très subtil, ça ne se voit pas et pour l’instant je ne prévois pas la couleur, bien que je pense qu’il y a autre chose quand on rajoute la couleur. Peut-être qu’un jour ça me gênera qu’il n y ait pas de couleur, donc je mettrai de la couleur. Pour l’instant, cela ne me gêne pas. Avec la couleur, il y a une pureté qui n’est pas tout à fait là. La couleur… il faut dire en tant que construction de l’espace ça exige une autre pensée. Le noir et blanc c’est vraiment un contraste. Comme ça, ça reste l’image qui existe dans l’espace. Dès que je rajoute la couleur, ça change en fait la relation à l’espace.
F.V.A. : Par rapport à ce contraste noir et blanc, plus je rentre dans vos dessins plus je commence un voyage intersidéral… Le dessin de Guimard, blanc sur fond noir, préfigure la structure, mais c’est toujours par rapport a ce contraste noir et blanc…
J.N. : Ce que je n’ai pas encore fait peut être je vais faire un essai, mais j’ai réalisé un dessin plus ancien sur fond sombre, sur papier noir, alors donc je ne suis pas encore rentré dans cette opposition sur un fond noir avec les traits blancs, mais c’est vrai ça crée autre chose, maintenant que j’y pense, on a renversé ça sur le carton d’invitation, le fond est sombre, le trait est blanc, mais cela aplatit l’espace. Il y a moins d’appréciation de l’espace. Sur le dessin de la synagogue d’Hector Guimard c’est uniquement la façade qui est représentée, cela fonctionne bien parce que c’est un dessin architecturale. J’ai trouvé ce dessin beau et intéressant mais je ne pense pas que cela est moins bien au niveau de l’invention de l’espace.
F.V.A. : Nous sommes ailleurs… c’est l’univers de la BD de Schuiten, dans Ces cités obscures. L’auteur propose des visions futuristes du monde.
J.N. : J’apprécie cette envie de créer un monde surtout sur le papier, de créer un monde où il y a représentation de l’espace, parce que je trouve parfois que les travaux sur une surface plate ça ne réussit pas toujours à créer l’espace. Je suis obsédé par l’espace, je trouve que c’est dommage quand on travaille avec un sujet dont l’espace fait partie, que cet espace ne soit pas bien représenté. Je n’ai pas inventé l’espace. Il y a d’autres personnes qui travaillent aussi avec ce concept et je trouve cela normal parce qu’on vit dans un espace tridimensionnel. Certains de mes premiers mots que je dis à mes élèves, au début des cours, c’est que l’on vit dans un espace tridimensionnel mais il y a plein de choses qui nous empêchent d’apprécier l’espace. Parce que lorsqu’on marche dans la rue, on ne regarde jamais en haut, jamais de loin, on regarde de près. C’est dommage ! Notre expérience de l’espace se limite à quelque mètres. Dans la campagne, on voit l’espace, les montagnes…
F.V.A. : Lux le monde en lumière…photo de structures industrielles !
J.N. : La structure industrielle m’impressionne beaucoup. Je ne peux pas dire exactement pourquoi, mais j’ai une petite idée. Je suis né aux Etats-Unis, et nous habitions dans un village industriel. De notre fenêtre, sur la pente au bas de la rivière, il y avait une usine de deux kilomètres de long. Cette structure avait une intense activité : la fumée, les explosions, les trains, le bruit, l’architecture même de l’usine qui changeait de bâtiments. Et tour autour il y avait ces structures un peu partout. c’était très impressionnant. Nous vivions dans le berceau de la sidérurgie américaine en Pennsylvanie, une véritable concentration industrielle dans le monde de l’acier. Et chaque village avait son pont pour traverser la rivière. Ca reste pour moi quelque chose de base. Ces photos là prisent comme ça sont géniales, on voit la structure à l’œil nu contrairement aux immeubles qui sont toujours couverts. La structure est quelque chose de base. Chaque organisme à sa structure de base. Ca ma aussi intéressé l’idée de pouvoir travailler sur la base des choses construites sur la vie, ça me fascine les structure industrielles. Pour en revenir aux araignées, chaque organisme a sa structure. L’idée de pouvoir travailler sur la base de choses construites sur la vie me fascine… Ce que j’ai envie de voir ce dont les projections de la cathédrale d’Amiens ; Pendant mes études (j’ai un master en Arts Plastiques) j’étais fasciné par les Cathédrales et j’étais très intéressé par l’histoire de l’art et surtout l’architecture. On devait faire un projet qui traitait de toute l’histoire de l’art et j’ai choisi un sujet portant sur les façades des cathédrales, du temple, les églises disons j’ai fait dix dessins qui partaient du temple des Egyptiens à l’Académie de l’armée de l’air aux Etats-Unis, le plus moderne qui ressemble à des ailes d’avion, entre les deux, j’avais dessiné l’église romane de Poitiers et celle d’Amiens. Quand je suis arrivé en France, j’ai pu enfin visiter tous ces endroits.
F.V.A. : Les cathédrales ont un secret…
J.N. : Je trouve ça magique. Cette énergie de créer quelque chose d’extraordinaire. Je pensais que tout était fait sur le foi mais ce n’est pas tout à fait le cas, il y a cette énergie, cette envie de créer quelque chose d’extraordinaire, et surtout à l’époque les moyens de construction n’étaient pas très sophistiqués. Et ce travail sur la pierre, c’est fou ! Il y avait tous les artisans qui travaillaient sur place. J’aime l’art religieux mais du point de vue architecturale parce qu’ils ont tout essayé.
F.V.A. : Peut-on dire de vos dessins qu’ils sont labyrinthiques…
J.N. : Oui, ce n’est pas ce que je cherche, mais il ressemble plutôt à des labyrinthes verticaux.
F.V.A. : Pour moi la verticalité est l’essence même de l’art, quand je regarde une œuvre il faut qu’elle me traverse, qu’elle me mette en relation avec le haut et le bas.
J.N. : La ligne horizontale offre plus un repos que la ligne verticale plus active, la diagonale est plus active aussi. Une pièce verticale est plus vivante. Elle utilise plus d’espace. Il y a peut être plus de projection. Je pense à certain artistes. Non le but est le labyrinthe vertical. Le vertical est plus actif, plus vivant. On utilise plus l’espace. Je pense à un artiste anglais dont le nom m’échappe, au fait c’est Richard Long, qui ramasse des pierres lorsqu’il voyage. Il crée des pièces en rond. Un autre artiste que j’aime beaucoup également mais plus ancien, c’est Carl Andre, un minimaliste : il utilise des plaques de trente centimètres carrés de différents métaux, il les pose par terre. Il compose des pièces de 3 x 3 m., ou 12 x 12 m., complètement à l’horizontal, disposées quasiment comme un tapis mais cela s’échappe du sol. Il a fait des pièces en bois, des tours de trente centimètres, toujours au sol.
F.V.A. : Et vos photos…
J.N. : Les photos étaient pour moi l’occasion d’utiliser la couleur, la nature, la structure et la ville : tout en même temps, j’ai utilisé le ciel comme point de départ, toujours géométrique, jamais courbé comme sont les nuages. J’ai toujours été fasciné par l’univers. La photo pour moi, c’est le prolongement direct de ma fascination pour la nature. La nature est plus forte que nous. Nous sommes à l’abri dans la nature. J’aime bien le ressentir. Je pars sur la plage et la mer est plus forte. Quand je remonte à trente ans en arrière, j’étais fasciné par la relativité, l’univers et les structures qui ne sont pas visibles mais qui soutiennent tout, la loi de la gravité. Maintenant j’ai l’impression d’être revenu sur terre et je travaille à partir d’une référence moins cosmologique et plus humaine. J’aime la relativité d’Einstein. Ces structures qui appartiennent à l’Univers ne sont pas visibles comme la gravité. J’ai lu, il y a longtemps, un petit livre qui s’intitulait « 1 2 3 relativité », écrit par un scientifique mathématicien comme introduction à la relativité. Ce qui est curieux c’est quand lisant ce livre, tout un tas d’images sont nées dans mon esprit.
Entretien réalisé le 1er novembre 2008