Joe Neill

"Drawings, something old, something new"

JoeNeill-RedUtopia-Dessin encre de chine sur papier 120x115 cm
"RedUtopia", 2015, red india ink on paper, 120 x 115 cm

6 rue du Colonel Combes, 75007 Paris

22 mai - 1er septembre 2024

L’Université Américaine de Paris accueille l’exposition « Drawings, something old, something new » de l’artiste Joe Neill du 22 mai au 1er septembre 2024.
Un vernissage en présence de l’artiste aura lieu le 22 mai à 18h dans la galerie de l’Université au 6 rue du Colonel Combes, 75007 Paris.

UNE BRÈVE DESCRIPTION DE MON TRAVAIL

Mon travail traite l’espace comme s’il était réel, alors qu’en fait, il est artificiel. Un espace et un monde imaginaires inventés par moi pour exister en même temps que le réel, un monde parallèle pour ainsi dire.

Dans mes travaux les plus récents, dont une grande partie est présentée à l’American University of Paris (AUP), j’ai mis l’accent sur l’environnement qui a dominé ma jeunesse. J’ai grandi dans une petite ville de la « ceinture de rouille », au cœur de la Pennsylvanie. Le contexte industriel et les nombreuses activités associées à cette région ont formé mes premiers souvenirs et images de la vie qui m’entourait. Les usines étaient la « sève » des bourgs, mais elles ont ensuite été démantelées et détruites par les mêmes personnes qui en avaient fait une entité vivante. Le traumatisme de cette expérience a laissé des traces dans mon travail actuel. Ces dessins ne sont pas une représentation de cette réalité mais un témoignage de leur importance pour moi et pour tant d’autres. Comme les usines, ces dessins ont été créés à l’aide d’un ordinateur, mais seulement en tant qu’outil, comme un crayon ou un pinceau.

L’art est toujours ambigu dans le sens où il représente des choses qui n’existent pas. Il pose ainsi la question de savoir si une forme inventée, inspirée de la réalité, peut se transformer en forme poétique. À partir de ces formes squelettiques d’un autre âge ont été construites ces structures chimériques qui ont l’apparence de cathédrales industrielles qui semblent s’échapper vers des perspectives inconnues.

Ces œuvres semblent architecturales, offrant ainsi une sorte de portail au spectateur pour entrer dans ces espaces étranges et explorer ces mondes imaginaires. Des mondes qui offrent la possibilité d’élargir ses perspectives et de voir la vie qui nous entoure avec une plus grande sensibilité.

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